ettie (Catherine Deneuve) a soixante ans, vit chez sa mère et dirige un restaurant. Quand elle apprend que son amant va voir ailleurs si l’herbe est plus verte, elle encaisse plutôt mal. Et une petite virée en voiture impromptue pour se dégager un peu la tête se transforme en voyage au petit bonheur, ou au petit malheur, c’est selon.
L
’actrice -Bettie qui à dix-neuf ans fut miss Bretagne- est le paysage central de cette mosaïque de moments volés à l’incertitude des êtres, à l’indifférence des routes. Le principe du voyage induit certaines rencontres. Un vieillard qui roule une cigarette avec ses doigts maladroits qui ont bien changé, un homme d’une nuit qui se prend pour un amant, un petit fils perdu de vue, une fille meublée d’une rancune tenace ( véritable tête à claques)……………..
L
a route est sinueuse. Bettie navigue à vue au bord de la crise de nerfs jusqu’à accomplir une mue trop longtemps différée.
Le scénario patine un peu lorsque Bettie récupère son petit-fils. C'est que des gamins hostiles, en manque d'affection, vite conquis par leurs mamies (ou leurs papis), on en a vu beaucoup... En revanche, la réalisatrice réussit joliment le passage de l'inquiétude à l'harmonie. Dans une maison où les rumeurs du monde perdent de leur importance, elle réunit, hors de toute logique, ses héros épars et éparpillés. Ces fuyards s'arrêtent, le temps d'une pause. Entre eux, ce n'est pas la paix, mais ce n'est plus la guerre. Et puis il y a Catherine Deneuve. Étincelante. Qui pleure de chagrin au volant de sa voiture. Qui hurle de rire en écoutant son jeune dragueur la draguer. Qui, entre rire et larmes, sirote une bière en racontant au veilleur de nuit d'un entrepôt de meubles la triste fin de son mari : étouffé par une aile de poulet, le pauvre, et secouru par un médecin dont elle était la maîtresse, lui-même marié à une femme dont le mort était l'amant.
Si vous aimez Catherine Deneuve, allez vite voir ce film !!!!
artout sur la Terre, Steve Jobs est célébré comme un créateur de génie dont les inventions ont révolutionné notre façon de vivre et de percevoir notre monde. Il est aussi connu comme l’un des chefs d’entreprise les plus charismatiques et les plus inspirants qui soient.
Mais qui connaît l’homme derrière l’icône ? Qui sait quel parcours humain se cache derrière la destinée de ce visionnaire d’exception ? De l’abandon de ses études universitaires au formidable succès de sa société, voici l’incroyable ascension de Steve Jobs, co-créateur d’Apple Inc., l'un des entrepreneurs les plus créatifs et respectés du XXIe siècle.
S
ymbole par excellence du renouveau de cette entreprise passée à deux doigts de la faillite, c’est la présentation de l’iPod en 2001 qui ouvre Jobs. (1 000 chansons dans sa poche !!!)Un choix judicieux pour introduire Steve Jobs :le patron d’Apple a alors une quarantaine d’années et il est sur le point de placer son entreprise dans les plus hautes sphères de l’industrie.
L
e film déroule la vie professionnelle de Jobs de manière classique rappelant ses débuts dans le garage familial, puis évoquant l’homme « doué », « génial » doublé d’un « tyran »…… Ce film documentaire recense les différentes inventions du constructeur qui ont changé nos habitudes numériques : iPod, iPhone, iPad….
S
i on en apprend guère à travers le film sur les ressorts psychologiques, les étapes marquantes d’Apple ne sont qu’esquissées. L’intrigue suit surtout les relations fréquemment détestables de Jobs avec les autres, qu’ils soient ses employés ou ses (anciens) amis- son refus de distribuer la moindre action de fondateur à ceux de tout débuts dont son meilleur ami Daniel Kottke.
Restent quelques citations savoureuses prêtées à Steve Jobs :
« Être le type le plus riche du cimetière ne m’intéresse pas……………..Me coucher en me disant que nous avons fait un truc formidable……….c’est ce qui m’intéresse. »
« Les choses n’ont pas à changer le monde pour être importantes….. »
« C’est plus fun de devenir un pirate que de rejoindre la marine. »
« Parfois quand vous innovez, vous faites des erreurs. Il est préférable de les admettre rapidement, et de se concentrer sur l’amélioration de vos autres innovations…. »
Ce biopic dure 2H07, je n’ai pas vu passer le temps…………..C’est à mon avis un très bon film……….et lorsque je verrai la pomme sur mon mac, mon iPhone ou mon iPad, je la verrai autrement.
Un film construit sur 4 saisons d'une année, choix ponctué par 4 chansons de Françoise Hardy accompagnant la progression dramatique.
Marine Vacth est superbe..........Un regard et un corps magnifique. Ce mannequin est à la une de bien des magazines féminins en ce moment..................... mais j'ai eu bien du mal à la comprendre. Elle s'est donné un nom de code sur internet et se prostitue régulièrement jusqu'au jour où ?????Bon je ne vais pas dévoiler cette chute...La particularité de ce long métrage réside dans le fait que la jeune héroïne ne ses prostitue pas par nécessité. Elle n'a pas besoin d'argent.Cet acte est inexplicable, même si l'aspect ludique du double jeu et le frisson du risque peuvent appartenir au plaisir que le personnage lui-même ne s'explique pas pas plus que le film ni le psychologue...
Le film m'a laissée mal à l'aise, trop de scènes dérangeantes............pourtant il a été salué sans réserves au festival de Cannes
Charles Senac, auteur d’un unique roman à succès est retrouvé mort chez lui. Senac était l’être le plus méprisé de tout le quartier et notamment des clients et du patron du Renard Jaune, un bar-restaurant où il avait ses habitudes. Tous avaient une bonne raison pour tuer Charles Dane. L’inspecteur Giraud, un ancien champion cycliste tombé dans l’oubli mène l’enquête, faisant du bistrot sa salle d’interrogatoire. Et ça, Jean Virno ne l’avait pas prévu, lorsqu’il avait placé sa bombe dans le restaurant ce matin là. Explosion prévue pour Midi pile ...
Tourné en une semaine aux studios de Bry-sur-Marne, le Renard jaune est l'adaptation d'un roman policier de l'Américain DAVID ALEXANDER intitulé "AU RENDEZ-VOUS DES TORDUS"publié en 1958.
En 1967, Jean-Pierre Mocky en avait écrit le scénario, le destinant à son ami et interprète André Bourvil.
Le peu de moyens financiers dont il disposel'oblige à tourner très vite. Mais il réussit à s'entourer d'une bande de comédiens tous plus connus et brillants les uns que les autres.
L'histoire fait penser à Agatha Christie.
Qui a tué l'affreux Charles Sénac, écrivain génial tombé dans l'alcool que tous les clients du café du quartier détestent cordialement pour des raisons diverses et variées.
Il est vrai que ce café est le rendez-vous des tordus du quartier et Nono (le génial Lonsdale ) a décidé de faire sauter le café et tous ses habitués pour leur épargner les souffrances de la vie.
Jean-Pierre Mocky a présenté le film ............et la projection s'est terminée par un débat.........
Jean-Pierre Mocky n'a pas ménagé son temps. Bien des problèmes de la vie actuelle ont été évoqués:
les difficultés de la vie actuelle,
la pénibilité du travail chez beaucoup d'entre nous : postiers, police (qu'il n'ose plus égratigner),
euthanasie,
nocivité des médicaments,
politique,
et le fils du patron du bar étant un ignoble adolescent qui s'empiffre et parle toujours la bouche pleine, un problème actuel : l'obésité a été abordé. Jean-PierreMocky n'est pas mac-do, ni coca !!!
Une très belle soirée. Merci Monsieur Mocky. J'ai pu le féliciter lui dire mon admiration. C'est un homme très abordable.
Une pièce écrite par Lionnel Astierqui retrace les épisodes tragiques de guerre des religions dans les Cévennes et qui a reçu le prix du Cabri d’Or en 2010 décerné par l’Académie Cévenole.
600 spectateurs assis sur des rondins
La Ville d’Alès aménage spécialement un site sur les hauteurs d’Alès, en dessous du mont Ricateau. Une clairière avec une scène surélevée en forme de croix et des rondins pour accueillir 600 spectateurs. Lesquels seront ainsi replongés dans l’atmosphère des assemblées protestantes clandestines tout en restant à proximité du centre-ville.
Originalité du spectacle : pour accéder au site, il faudra cheminer 300 mètres à pied jusqu’à la clairière, dans les conditions du “Désert” de jadis.
Le terme de « CAMISARDS » vient de la langue d’Oc où « CAMISO » signifie chemise. Il désigne les paysans huguenots de la région des Cévennes qui se sont révoltés contre Louis XIV après la révocation de l’Édit de Nantes en 1685. La révolte débuta en 1702 par l’assassinat de l’abbé de Chayla.
La guerre contre ces protestants , menée avec l’aval du pape Clément IX, dura pour l’essentiel jusqu’en 1905 et se traduisit par de nombreux massacres. Des villages huguenots furent entièrement rasés et brûlés avec leurs populations.
« Nous sommes quarante-huit heures avant le 24 juillet 1702 (la guerre des Camisards éclate la nuit du 24 par le meurtre de l’Abbé du Chayla). Les Cévennes sont malades, dangereuses, violentes. Le pays est une poudrière. Les assemblées secrètes appelant à la révolte armée se multiplient. Les bandes de ceux que l’on n’appelle pas encore Camisards se forment aussi dans la violence. Celle de la peur, des sermons fiévreux et inspirés des prophètes et, déjà, du pouvoir à prendre. Les fous de Dieu ont peur, se jaugent, s’excitent, se mobilisent… l’action est imminente. » La pièce écrite par Lionnel Astier et mise en scène par Gilbert Rouvière se situe sur cette courte période et sur un lieu unique en Cévennes, en décor naturel, à la nuit tombée, entre chien et loup. Les amis de la nuit des Camisards. 25 comédiens enthousiastes et expérimentés font revivre au cœur d’un écrin de verdure cette période âpre et violente. La fièvre, la passion et un vent de folie embrasèrent les Cévennes à l’heure de l’absolutisme catholique.
Une belle soirée sous les étoiles..............BRAVO à tous ces artistes.