Paulette ( Bernadette Lafont) vit seule dans une cité HLM de la banlieue parisienne.Avec sa maigre retraite, elle n'arrive plus à joindre les deux bouts.
Lorsqu'un soir, elle assiste à un curieux trafic au bas de son immeuble, Paulette y voit le signe du destin.
Elle décide de se lancer dans la vente de cannabis..............
Après tout, pourquoi pas ??????????????????
Paulette était pâtissière autrefois. Son don pour le commerce et son talent de cuisinière sont autant d'atouts pour trouver des solutions originales dans l'exercice de sa nouvelle activité..............
Paulette n'est pas un film sur le cannabis, c'est un film sur la précarité et la solitude du troisième âge.Pourtant Jérôme Enrico a su en faire une comédie légère, drôle, vivante pleine d'amour et de fantaisie.
Paulette, dure, méchante, raciste, va évoluer et se réinsérer.
Le rôle de Bernadette Lafont n'est pas très confortable, mais elle l'interprète merveilleusement ......
J'ai aimé aussi la "bonne bouille" d'Ismaël Dramé" le petit-fils de Paulette.C'est avec plaisir que j'ai vu l'amour naître entre les deux personnages ...
Au crépuscule de sa vie, Auguste Renoir (Michel Bouquet) est éprouvé par la perte de son épouse, les douleurs du grand âge, et les mauvaises nouvelles venues du front: son fils Jean (Vincent Rottiers) est blessé..............
Mais une jeune fille, Andrée (Christa Théret) , apparue dans sa vie comme par miracle , va insuffler au vieil homme une énergie qu'il n'attendait plus.
Eclatante de vitalité, rayonnante de beauté, Andrée sera le dernier modèle du peintre, sa source de jouvence.
Lorsque Jean , revenu blessé de la guerre, vient passer sa convalescence dans la maison familiale, il découvre à son tour, fasciné, celle qui est devenue l'astre roux de la galaxie Renoir.
Et dans cet éden méditerrannéen , Jean, malgré l'opposition ronchonne du vieux peintre, va aimer celle qui, animée par une volonté désordonnée, insaisissable, fera de lui, jeune officiet velléitaire et bancal, un apprenti cinéaste..................
Ce film est beau comme une toile !!!c'est la beauté ensorcelante des paysages du Sud écrasés de soleil ou bleutés par les ombres au crépuscule.Ce film, ce sont des décors d'extérieurs idylliques, une palette éclatante de couleurs ..................c'est un film qui ravit les yeux.
Michel Bouquet donne une image saisissante du vieil homme qui, malgré son grand âge, continue à peindre pour se perfectionner encore.
Le tournage du film n'a pas eu lieu dans le domaine des Collettes , où Renoir a passé les dernières années de sa vie et qui est depuis devenu un musée consacré au peintre, mais dans la région du Var , pour conserver la belle lumière du Sud de la France.
Nous sommes dans les années 20, mais pas vraiment folles pour Thérèse Larroque qui épouse dans les Landes, Bernard Desqueyroux. Un mariage bourgeois, plus ennuyeux que prometteur, dont le seul intérêt est d'agrandir foncièrement parlant le territoire familial.
Le mari est amoureux, sa gentillesse et son attente contribuent à l'étouffement de plus en plus insupportable.
Thérèse, incapable ni d'amour, ni de haine, envisage le pire-l'assassinat-pour conquérir sa liberté, quitter la monotonie des arbres.
Mais le sens de la famille et de l'ordre, seront encore plus forts que ce geste un peu fou...........
cliquez sur l'affiche.
Sans être un chef d'oeuvre,ce portrait au vitriol d'une bourgeoisie hypocrite, offre un bon moment de cinéma.
Audrey Tautou est totalement habitée par cette rage de vivre inconnue de sa classe sociale.
Gilles Lellouche et Audrey Tautou sont des acteurs très justes, très vibrants dans des rôles difficiles..........
Ce film traduit toute la douleur de vivre............Cet inacceptable douleur du père, Sandrine Bonnaire la traduit par de nombreux plans fixes sur le visage lui-même figé dans la souffrance de William Hurt. Sa relation secrète et délétère avec Paul n'est qu'un chemin de croix sans rédemption.
Le film est âpre, il ne cherche pas à séduire, mais à faire sentir. C'est un film droit et chaud qui fait mal.( et fait pleurer)
Alexandra Lamy joue à la perfection le rôle de Mado...........un rôle auquel elle ne nous a pas habitués...............ni fard, ni toilette mais si belle malgré tout et si touchante.
Il était une fois un couple.................sûrement heureux.
Quand l'enfant meurt dans un accident, le père Jacques, en portera la culpabilité à jamais. Au delà de la tristesse, la rage l'empêche à jamais de "refaire" sa vie., au contraire de Mado (Alexandra Lamy), la mère tout aussi blessée.
Elle a recommencé, mouveau conjoint, nouvel enfant, Paul, un ou deux ans de moins qu'aurait le petit fantôme. Un enfant comme un trait tiré sur le passé. Sauf quà la cave et dans l'inconscient, une boîte transparente ne cache pas les jouets de l'autre. On ne refait rien, on sauve ce qui peut l'être.
Revenu en France, Jacques rencontre Mado, découvre Paul, transfère les souvenirs funestes dans l'espoir d'incarner le bonheur.
On parle de veuf, d'orphelin, mais il n'existe pas de mot pour qui a perdu son enfant. Il y a des qualificatifs, pas de substantif. C'est tellement pas dans l'ordre des choses!!!!!