n film où tout est mouvement, folie, rebondissement démoniaque et jeu d’acteur au maximum d’intensité. …la fête quoi !Mais pas juste pour s’étourdir comme notre pauvre juge d’instruction ( Sandrine Kiberlain) obligée pour faire plaisir à ses confrères en robe noire à l’heure du réveillon de boire le petit verre de trop. Un verre qui la fait tomber enceinte d’un « MONSTRE », à l’insu de son plein gré. Situation tordue mais savoureuse pour mettre en relation une femme dont le métier consiste à juger et un homme dont la mauvaise habitude consiste à être jugé.
C’
est avec son regard d’anar affectueux pour les déclassés mais aussi de citoyen intéressé par la justice que Dupontel mène avec franchise et réussite cette farce irrésistible. A mesure que s’arrondit le ventre de cette femme raide comme la justice –prête à « suicider » son bébé in vivo- le géniteur, (elle sait, lui non), recherché pour un crime odieux, tape l’incruste chez elle pour plaider directement sa cause.
L
e talent comique de Sandrine Kiberlain trouve son apogée dans ce film. Le scénario est parfaitement construit, la mise en scène est survoltée mais très cohérente.
15 ans, Adèle ne se pose pas de question : une fille, ça sort avec des garçons. Sa vie bascule le jour où elle rencontre Emma, une jeune femme aux cheveux bleus, qui lui fait découvrir le désir et lui permettra de s’affirmer en tant que femme et adulte. Face au regard des autres Adèle grandit, se cherche, se perd, se trouve...
Les deux actrices sont exceptionnelles de générosité.....
ouvenez-vous, c’est le nom du volcan islandais qui, en Avril 2010, cloua tous les avions au sol après être entré en éruption.
Un petit souci de prononciation ? Suivez donc le conseil de Dany Boon et pensez à un type qui a perdu sa Fiat dans le garage et qui dit «Eh la Fiat là » et sa femme lui répond « Yo coul ».
C
ette éruption est le point de départ d’une comédie explosive dans laquelle Valérie Bonneton et Dany Boon incarnent un ancien couple qui se déteste, mais se voit contraint de covoiturer pour se rendre au mariage de leur fille sur l’île grecque de Corfou. Une grande vadrouille drôle et féroce où chacun n’a qu’un seul but : se débarrasser de l’autre.
Une comédie franchement hilarante.
Les situations sont rocambolesques et l'on rit beaucoup.
Le couple Dany Boon-Valérie Bonneton fonctionne à merveille et l'on sent une parfaite complicité.
C'est quelquefois un peu lourd mais on est là pour rire et cela fait du bien......
ans le film, la sœur popu est jouée par l’actrice Sally Hawkings, (clic) pétillante malgré tout, tandis que celle qui craque de partout a les traits de l’ineffable Cate Blanchett. On en oublie Woody Allen. C’est un film avec Cate Blanchett, pour Cate Blanchett, par Cate Blanchett. Elle est le Stradivarius.
S
i on doit parler à propos de Blue Jasmine d’un grand Woody Allen, ce n’est pas tant par ses qualités de metteur en scène, de scénariste, mais pour le choix d’une actrice HORS NORME, qui ici avec pour seul costume une veste Chanel, livre tout son talent, funambule sans jamais chuter, laisse entrevoir tous les vacillements psychologiques du personnage, déchiquette le masque qu’elle s’était forgé. Brillantissime dans ce stip-tease intégral, Cate Blanchett éblouit au point de faire oublier les défauts et les pâleurs du film…
l était une fois, bien avant que le film commence, deux fillettes adoptées par la même famille. Sœurs mais pas de sang, l’une plus aimable, mignonne, vive que l’autre sera l’objet de toutes les attentions des parents, au détriment de l’autre, un rien délaissée.
B
ien des années plus tard, le film peut commencer. La sœur aimable, Jasmine, portant sur elle les vestiges de sa fortune New-Yorkaise (valises, vêtements et bijoux griffés) trouve asile à San Francisco chez sa frangine délaissée, Ginger. Bien que déclassée, elle n’a rien perdu de son snobisme, et continue de critiquer sa cadette qui n’a pas, comme elle su choisir un mari haut de gamme, mais un beauf mal dégrossi.
U
n montage rigoureux tout de retours en arrière permet de reconstituer au goutte à goutte le parcours de Jasmine ( qui s’appelle Janette mais Jasmine convenait mieux au destin qu’elle envisageait et toute sa vie, tous ses gestes, toutes ses intentions, ses ambitions sont à l’image de ce faux-semblant) et de comprendre comment cette femme dévisse et perd la boule.
Ce film est poignant, déchirant, dur, très dur.............Cate Blanchett est extraordinaire dans le rôle de Jasmine. Elle est snob, prétentieuse mais très attachante. Elle se retrouve ballotée entre ses perspectives d'avenir, ses mensonges, sa culpabilité et surtout énormément de solitude. Elle est parfaitement bouleversante et se retrouve à l'aise aussi bien en névrosée qu'en bourgeoise qui se pense au-dessus du malheur. A elle seule, elle rend le film quasiment obligatoire à voir...
Chacun pourra imaginer une fin à ce film....................
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de scénariste, mais pour le choix d’une actrice HORS NORME, qui ici avec pour seul costume une veste Chanel, livre tout son talent, funambule sans jamais chuter, laisse entrevoir tous les vacillements psychologiques du personnage, déchiquette le masque qu’elle s’était forgé. Brillantissime dans ce stip-tease intégral, Cate Blanchett éblouit au point de faire oublier les défauts et les pâleurs du film…
