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Le chant du coq
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Le chant du coq

VIP-Blog de cocorico
  • 481 articles publiés dans cette catégorie
  • 9772 commentaires postés
  • 1 visiteur aujourd'hui
  • Créé le : 31/03/2006 15:15
    Modifié : 09/07/2019 07:55

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    CHAPITRE.2
     

     
     
     
     
     
     
     
     

     
     
    Le profil de la course annonçait 1300 mètres de dénivelé positif. Ce n’est rien, 1300 mètres avions-nous pensé avant le départ ! Mais là nous sommes en pleine ascension et il faut grimper, monter, monter, gravir chaque mètre, parfois sur des portions très pentues. Je surveille mes compagnons du coin de l’œil. Tout le monde avance en silence, souffle, râle. Dans la nuit, le long cordon lumineux s’étire dans la campagne, un long filet de lumière qui nous précède et nous suit. Des centaines de lucioles cheminent vers le sommet. Enfin, au ravitaillement de Moreau, kilomètre 22, nous atteignons le point culminant du parcours. Ouf !
     
    Vient alors la longue descente jusqu’à Sainte Catherine.
    Les pluies de la veille ont transformé le chemin en une piste d’entraînement digne de Brian Joubert. Un pied à gauche, une glissade à droite, un pas sur le côté. Un bond au beau milieu de la flaque pour Christian ! Et floc ! Un pied dans la boue. Et splatsh ! C’est Eric qui s’enfonce jusqu’à la cheville. Pendant ce temps, les relayeurs nous doublent. Eux ne calculent rien. Ils tracent, ils courent tout droit sans s’occuper du terrain et nous éclaboussent au passage. Une petite remontée et c’est reparti, un double salto pour Christian et une pirouette pour moi … En bas, les projecteurs annoncent le ravitaillement du 26ème kilomètre. Juste une soupe au passage et nous continuons jusqu’à l’église où nos accompagnateurs doivent nous attendre.
     
    Ils sont là. Ils attendent depuis des heures et sont transis de froid mais ils sont là et se précipitent pour nous aider. Malheureusement Eric (2) est là aussi. Une vive douleur à la hanche l’a contraint à l’arrêt. Malgré la déception et la douleur, il s’occupe de nous, m’aide à nouer mon dossard-chasuble, Guy remplit nos camel-bag, Cathy court chercher de l’eau, Chantal a apporté nos affaires. Il faut faire vite pour ne pas nous refroidir, recharger les sacs et repartir sans tarder. Une rencontre bien éphémère et pourtant si précieuse.
     
     
     










     
    CHAPITRE.3
     

     
    Nous repartons tout doucement avec une montée bien raide. Christian va alors connaître 5 minutes de bonheur intense. Pendant 5 minutes, il va savourer le plaisir d’avoir des chaussettes propres et sèches. Et puis tout à coup, SPLATCH !!!!!!!!!!!!! C’est le plongeon dans une flaque et le calvaire des pieds mouillés recommence.
     
    Nous avançons bien. Dès que le chemin le permet, nous trottinons. Eric nous annonce du 9 kilomètres à l’heure en descente. C’est super ! Je me sens bien. Je me sens capable d’aller jusqu’à Lyon, de continuer jusqu’à Chamonix, de continuer …
    Nous rigolons, nous plaisantons au milieu des champs de maïs. Christian prend alors le rôle du Nicolas Canteloup de la course à pied, et nous retrouvons comme par enchantement nos compagnons du tour de gare qu’il mime tour à tour. Quel talent d’imitateur ce Christian !
     
    Peu à peu, le silence s’installe sur le groupe. Les kilomètres commencent à s’accumuler et la fatigue se fait ressentir. Carmen devient marathonienne. Il nous reste alors 27 kilomètres. Çà devient difficile pour nous 4. Eric a les muscles qui tiraillent, Carmen peine, Christian et moi n’en menons pas large. Heureusement les accompagnateurs nous font la surprise d’être au kilomètre 45. Brève apparition mais un bon remontant.
     
    Le jour commence à poindre devant nous. Le lever du soleil est un moment magique. Nous sortons enfin de cette longue nuit pour découvrir la ville de Lyon à nos pieds.
    Il reste encore 15 kilomètres. Çà devient très dur … Nous faisons corps pour lutter contre la fatigue, les crampes et le découragement. Nous devenons la bête à 4 têtes et 8 pattes. Christian n’a plus d’eau. Nous partageons les camel-bag, les petits saucissons, les babybels et les noix de cajou. Combien au GPS Eric ? 12 ? Une énorme montée : 2 kilomètres à 20 %. Je n’en peux plus. Combien au GPS Eric ? J’ai mal aux pieds. J’ai choisi de mettre des chaussures de trail. C’était très bien dans la boue mais sur le goudron, c’est trop dur ! Çà tape, çà résonne dans tout le corps. Je serre les dents. Mes 3 compagnons souffrent autant que moi. L’entraînement a été light et nous manquons de kilomètres. Combien au GPS Eric ? Place Bellecour. Il reste 6 kilomètres. Je sais que nous allons y arriver mais que c’est long ! Que c’est dur. Carmen invoque Romain. Christian est défiguré. Eric a les yeux enfoncés dans les orbites. Combien au GPS Eric ? Je ne me vois pas mais tout mon corps me fait mal.
    Et puis soudain, 1 kilomètre, 500 mètres, c’est presque fini. 50 mètres, 20 mètres.
     
    Ensemble, tous les 4, main dans la main, nous franchissons la ligne d’arrivée sous les applaudissements des spectateurs et de nos fidèles accompagnateurs.

     

     

     

     
     
    à demain pour l'épilogue!!! 
     
     
     
     










     

     
    Epilogue
     

     
     
     
     
    Voilà 3 jours que nous sommes rentrés et je suis toujours sur mon petit nuage.
    Si le parcours, le profil et l'organisation de l'épreuve n'ont pas été à la hauteur de mes attentes, courir la nuit reste magique et le lever du soleil est toujours un instant féerique.
    Mais surtout je garde de cette course le sentiment d'une grande solidarité et d'une complicité formidable avec mes trois coéquipiers, Carmen, Christian et Eric. Ce sont des liens forts qui se tissent dans ces moments de joie et de galère et je suis heureuse d'avoir pu partager avec eux ces moments d'exception. Je suis fière de les avoir entraînés dans cette épreuve et d'avoir vécu avec eux ce moment de bonheur unique au passage de la ligne d'arrivée, le bonheur d'être allé au bout, le bonheur d'avoir accompli l'impossible.
    J'ai trouvé en Chantal et Guy des accompagnateurs dévoués et attentionnés sans qui la course n'aurait pas pu être une telle réussite. Un grand merci à Eric (2) pour son aide précieuse après son arrêt.
    Enfin, j'aurai une pensée toute particulière pour Cathy qui n'a pu courir avec nous. Je sais combien elle aurait aimé vivre autrement cette aventure hors du commun. Je compte sur elle pour la prochaine course.
    Quant à André, il a bouclé sa course en un peu plus de 13 heures après s'être égaré dans la nuit. Il a galéré mais n'a pas baissé les bras. Félicitation à lui !
     
     
    "Ce n'est pas parce que les choses sont difficiles que nous n'osons pas, c'est parce que nous n'osons pas qu'elles sont difficiles."
     
    Sénèque
     










     
    PASCALE.A.DIT
     
     
     
     
     
     
    Cette photo d'arrivée m'en rappelle une autre. Toujours le même plaisir, la même joie. Une arrivée ensemble comme nous avons été ensemble pendant 69 kilomètres. Je vais m'atteler au récit au plus vite.
     J'ai donc voulu rapprocher les 2 photos, c'est le même geste victorieux et main dans la main...........Je ressens avec eux cette émotion intense............et Pascale a écrit aussi ce qui est en jaune, alors attendons.

     








    Allo Pascale

    04/12/2007 20:21

    Allo Pascale


     

     
    ALLO, PASCALE,
     
    Ils ont été nombreux à visiter mon blog et à poster un commentaire. Cela fait rudement plaisir.
    Merci Centaure, Merci Ludivine, Merci l'Acéfiste, Merci Eric 2, Merci Christian dit Peterpan, dit Monsieur NON, merci Isa, Merci Céline, Merci Pivoine................
    ?
    J'espère n'oublier personne..............
    ?
    MERCI, MERCI, MERCI.................
    ?
    Alors je pense que maintenant, ils attendent le récit de cette course!
    Demain, d'accord, c'est gentil pour nous tous!
     
     
     
     
     








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