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Je relis avec émotion la lettre d'un coureur d'Ulta -Trail.
Mon royaume pour une lettre : SOLITAIRE-SOLIDAIRE
On se dit tous forcément un jour que l’ultra est un sport ingrat, qu’on est un incompris. On se demande pourquoi les collègues de bureau nous traitent de fada et pourquoi nos familles sont inquiètes. Si nous en retirons une certaine solitude, elle est aussi, parfois, teintée de fierté. Je ne parle pas ici de cette fierté ahurie d’arriver au bout d’épreuves apparemment difficiles. Je parle de cette fierté de le faire en restant toujours lucide et toujours attentif au monde qui nous entoure.
Car courir un ultra, n’est pas juste un moment privilégié d’introspection. Courir un ultra, c’est aussi une aventure qui nous guette, des sourires qui s’esquissent, des rencontres qui nous marquent et même parfois des rencontres qui changent notre vie.
Et voilà que l’ultra nous offre le plus beau paradoxe. Il passe du statut de sport solitaire, aride, ascétique, mal compris, à celui de pratique solidaire, ouverte à l’autre et qui sait faire fi de soi pour l’intégrer dans sa sphère personnelle.
C’est là que toute la magie des kilomètres opère, comme si le bien être des premières foulées rendait égoïste, jaloux de son plaisir.
 Puis peu à peu, on devient faible, on se replie, on souhaite que plus personne ne vous adresse la parole pour pouvoir souffrir en silence. Trente-cinq kilomètres. Quarante kilomètres. Cinquante kilomètres. Trois heures de course . Quatre heures de course. Huit heures de courses. Peu à peu, on se prend à regarder autour de soi, à espérer un petit encouragement, un petit applaudissement.
Il n’y a pas d’adversaire, on vit la même expérience intense que ses compagnons de route. Peu à peu, on devient aimable en ressentant cette bouffée d’énergie à chaque encouragement d’un frère ou d’une sœur d’armes. Les liens ses resserrent et ces coureurs avec qui l’on fait le yo-yo depuis des heures deviennent des amis.
Conscients de ce qu’ils nous apportent, à ce moment là, il devient bientôt impossible de les abandonner là, alors qu’ils affrontent un terrible coup de barre. Le solitaire devient solidaire et c’est juste une petite lettre qui change, comme un équilibre instable qui nous aide à affronter l’adversité ou au contraire, à apprécier le moment présent.
Le plaisir de changer à satiété le « d » en « t », puis le « t » en « d » à nouveau, je l’échange contre mon royaume en friches de bonheurs inutiles.
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ans 3 semaines, l’Ultra Trail du Mont Blanc fermera ses portes. Les 2 500 concurrents auront terminé leur course, … dans la joie, le bonheur ou la déception …
l faut donc penser à boucler les derniers entraînements et hier, c’était la dernière grande sortie avec Philippe.
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épart à 4 heures du matin de Marseille à la lumière de la frontale : Pastré, La Madrague, le sentier du Président, Callelongue, le col de la Galinette, le chemin des douaniers, Cortiou, Sormiou, Morgiou, Sugiton et son Torpilleur, Luminy, la Grande Candelle et son Candelon, le Cap Gros, la Gardiole, Port-Miou et enfin arrivée sur la plage du Bestouan à Cassis sur le coup de midi.
utant de noms qui chantent le sud et les Calanques.
7heures 42 de rando-course pour 37 kilomètres et 2 700 m  de dénivelé positif sur un parcours casse-pattes, sous une chaleur de plomb, avec des  paysages féeriques, un lever du soleil exceptionnel sur les îles de Marseille, les cigales intarissables nous accompagnant dès les premiers rayons de soleil, des cailloux, encore des cailloux, des odeurs de thym et de romarin.
ref une belle sortie, bien fatigante mais tellement rassurante pour la suite.
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Afin de réussir de belles photos, monsieur Cocorico a fait l’achat d’un appareil photo numérique et je planche sur le mode d’emploi.
C’est un :
PANASONIC
DMC-TZ3.
L’écran est large, le zoom 10 fois, les fonctions multiples.
Il ne me reste plus qu’à travailler . Pascale tu seras mitraillée par tes parents……….
Les photos obtenues me semblent de meilleures qualités que sur mon Canon.
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L’Ultra Trail du Mont Blanc approche. Dans la nuit du 3 au 4 Août, Pascale s’est entraînée dans les calanques entre 3heures du matin et 11 heures avec son camarade Philippe qui fera le trail lui aussi. Il paraît que c’était superbe et elle était contente de ses performances. Je crois savoir que son moral est au beau fixe……..
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ais oui !!!!
uelques mois seulement après le Marathon Des Sables, Pascale va se lancer dans de nouvelles aventures.
our la deuxième année consécutive, elle s'attaque au Mont-Blanc............
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