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Le chant du coq
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Le chant du coq

VIP-Blog de cocorico
  • 52 articles publiés dans cette catégorie
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  • Créé le : 31/03/2006 15:15
    Modifié : 09/07/2019 07:55

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    Jean Yanne

    26/04/2017  14:00


    Le corbeau au fer à repasser

     

    Philippe Bouvard : Je ne vois pas ce que cette fable , le Corbeau et le Renard, a de stupide ….

    Jean Yanne : C’est un très joli poème, je ne le conteste pas, mais pas très clair sur le plan de la vie animalière. Pour commencer, le corbeau et le renard ne possèdent pas de cordes vocales organisées, il est ainsi parfaitement stupide d’envisager entre eux la moindre conversation. Si encore, il s’agissait d’un perroquet gris du Gabon….Ensuite, un corbeau, ça ne mange pas de fromage. Et surtout, un fromage, ça ne tient pas dans le bec d’un corbeau, je le sais, j’ai essayé. La configuration, du bec du corbeau ne lui permet pas ce genre d’excentricité. Ou alors, il a vraiment fallu habituer le corbeau quand il était très jeune, en lui faisant tenir des apéricubes, puis des Vache-qui-rit….etc . Et même, en admettant qu’il puisse, au bout du compte , tenir un fromage entier, encore faut-il qu’il sache rester perché sur un arbre sans être déséquilibré par le poids dudit fromage, ce qui confine à l’impossible. Enfin, en faisant l’effort d’imagination de croire qu’un corbeau puisse tenir sur une branche avec dans le bec un fromage, que croyez-vous que va faire le corbeau, en voyant arriver un renard par l’odeur alléché ? Essayer d’entamer une conversation mondaine avec lui ou bien se barrer à fond de train, en abandonnant le frometon sur place ? Et pour finir, on ne voit pas comment un renard qui est carnassier de première bourre, irait emmerder un corbeau pour bouffer du fromage ! Il boufferait le corbeau et puis c’est tout ! D’autant que le corbeau est un animal délicieux, surtout avec un fer à repasser.

    Philippe Bouvard : Avec un fer à repasser ?

    Jean Yanne : Vous ne connaissez pas la recette du corbeau au fer à repasser ? Vous prenez un corbeau de deux ans, vous le plumez, vous réservez…….Vous préparez un petit bouillon avec oignons, bouquet garni, sel, poivre, clous de girofle, cannelle et tout un tas de petits légumes, carottes, navets pommes de terre….etc….bref, une petite nage très intéressante…..Ensuite, vous mettez le corbeau dedans avec un fer à repasser, et quand le fer à repasser est mou, vous mangez le corbeau.  

    Jean Yanne aux grosses têtes

     








    Fille de l'air

    21/04/2017  16:30


     

    L

    a romancière néo-zélandaise dévoile le destin étonnant de sa compatriote, une aviatrice des années 30. Qui connaît celle qui fut surnommée la « GARBO des airs ? »Belle, audacieuse, célèbre et secrète, elle eut une vie assez comparable à celle de l’actrice. Dès son enfance dans la petite ville de Rotorua, où son père est chirurgien-dentiste, Jean Batten rêve de s’envoler toujours plus haut sur sa balançoire et est passionnée par les cartes. Très bonne élève, elle est douée aussi pour la musique.

    T

    enace, elle part pour l’Angleterre avec sa mère, afin de prendre des cours de pilotage. Son objectif ? Obtenir sa licence de pilote professionnel le plus vite possible et battre le record entre l’Angleterre et l’Australie établi par Amy Johnson, ou ceux de la fameuse Amelia Earhart. Elle enchaînera deux tentatives avant de le  pulvériser de plus de quatre jours en 1934 dans son petit Gipsy Moth.

    J

    usqu’à ses trente ans, elle accomplira nombre de prouesses, fascinera les foules et collectionnera médailles et trophées. La Seconde Guerre mondiale mettra fin à ses aventures et elle se retirera pour vivre en recluse avec sa mère, puis seule.

     

     


     

    liserons

     

    G

    râce au talent de Fiona Kidman, l’histoire follement romanesque de Jean Batten, qui fut heureuse uniquement dans les airs est inoubliable.









    Les Couleurs de la vie de Lorraine Fouchet

    14/04/2017  16:50

    Animation rien ne vaut la vie

     

    Q

    uand Kim, jeune Groisillonne fraîchement débarquée de sa Bretagne natale à Antibes est embauchée comme dame de compagnie par Côme, elle est touchée par le dévouement de ce fils pour sa mère Gilonne. D’autant plus que cette mondaine, ancienne actrice au caractère bien trempé, n’est pas toujours facile à vivre ! Quelle est donc sa surprise quand elle découvre, au hasard d’une conversation téléphonique, que le fils de Gilonne est mort……Ce jeune homme est-il un escroc, ou ses intentions sont-elles sincères ?Et pourquoi Gilonne, qui n’est pourtant pas sénile, le fait-elle passer pour son fils ?Guidée par sa curiosité et son attachement pour ces deux êtres cabossés par la vie , Kim se lance dans une enquête afin de démêler le vrai du faux, et de faire la lumière sur la personnalité du « vrai » Côme, disparu dans des circonstances mystérieuses .

     

    L

    es apparences sont parfois trompeuses, et la vérité peut être plus douloureuse que le mensonge….Dans ce roman choral aux accents résolument optimistes, Lorraine Fouchet dépeint la vieillesse avec ses regrets, ses tracas, mais aussi ses espoirs. On retrouve avec plaisir les ingrédients qui font la magie des livres de l’auteur : des personnages pittoresques, une touche de Bretagne, des airs de musique, le tout formant un merveilleux hymne à la vie. Ce roman redonne espoir en l’être humain.  










    Vieillir

    22/02/2017  14:30

    "Les mots de ma vie"
    de Bernard Pivot
    Cela fait du bien
    de lire pareille chose...............



     

    Vieillir, c'est chiant. J'aurais pu dire: vieillir, c'est désolant, c'est insupportable, c'est douloureux, c'est horrible, c'est déprimant, c'est mortel. Mais j'ai préféré « chiant » parce que c'est un adjectif vigoureux qui ne fait pas triste. Vieillir, c'est chiant parce qu'on ne sait pas quand ça a commencé et l'on sait encore moins quand ça finira. Non, ce n'est pas vrai qu'on vieillit dès notre naissance.

    On a été longtemps si frais, si jeune, si appétissant. On était bien dans sa peau. On se sentait conquérant, invulnérable. La vie devant soi. Même à cinquante ans, c'était encore très bien. Même à soixante. Si, si, je vous assure, j'étais encore plein de muscles, de projets, de désirs, de flamme.

    Je le suis toujours, mais voilà, entre-temps j'ai vu dans le regard des jeunes, des hommes et des femmes dans la force de l'âge qu'ils ne me considéraient plus comme un des leurs, même apparenté, même à la marge.

    J'ai lu dans leurs yeux qu'ils n'auraient plus jamais d'indulgence à mon égard. Qu'ils seraient polis, déférents, louangeurs, mais impitoyables. Sans m'en rendre compte, j'étais entré dans l'apartheid de l'âge. Le plus terrible est venu des dédicaces des écrivains, surtout des débutants. « Avec respect », « En hommage respectueux », Avec mes sentiments très respectueux. Les salauds ! Ils croyaient probablement me faire plaisir en décapuchonnant leur stylo plein de respect? Les cons !

    Et du « cher Monsieur Pivot » long et solennel comme une citation à l'ordre des Arts et Lettres qui vous fiche dix ans de plus !

    Un jour, dans le métro, c'était la première fois, une jeune fille s'est levée pour me donner sa place. J'ai failli la gifler. Puis la priant de se rasseoir, je lui ai demandé si je faisais vraiment vieux, si je lui étais apparu fatigué. « Non, non, pas du tout, a-t-elle répondu, embarrassée. J'ai pensé que… »

    Moi aussitôt : «Vous pensiez que…?

    -- Je pensais, je ne sais pas, je ne sais plus, que ça vous ferait plaisir de vous asseoir. Parce que j'ai les cheveux blancs? Non, c'est pas ça, je vous ai vu debout et comme vous êtes plus âgé que moi, ça été un réflexe, je me suis levée…

    -- Je parais beaucoup, beaucoup plus âgé que vous? Non, oui, enfin un peu, mais ce n'est pas une question d'âge…

    --Une question de quoi, alors ? Je ne sais pas, une question de politesse, enfin je crois…» J'ai arrêté de la taquiner, je l’ai remerciée de son geste généreux et l’ai accompagnée à la station où elle descendait pour lui offrir un verre.

    Lutter contre le vieillissement c'est, dans la mesure du possible, ne renoncer à rien. Ni au travail, ni aux voyages, ni aux spectacles, ni aux livres, ni à la gourmandise, ni à l'amour, ni à la sexualité,

    ni au rêve.

    Rêver, c'est se souvenir tant qu'à faire, des heures exquises. C'est penser aux jolis rendez-vous qui nous attendent. C'est laisser son esprit vagabonder entre le désir et l'utopie. La musique est un

    puissant excitant du rêve. La musique est une drogue douce.

    J'aimerais mourir, rêveur, dans un fauteuil en écoutant soit l'adagio du Concerto n° 23 en “la-majeur“ de Mozart, soit, du même, l'andante de son Concerto n° 21 en “ut-majeur“, musiques au bout desquelles se révéleront à mes yeux pas même étonnés les paysages sublimes de l'au-delà.

    Mais Mozart et moi ne sommes pas pressés. Nous allons prendre notre temps. Avec l'âge le temps passe, soit trop vite, soit trop lentement. Nous ignorons à combien se monte encore notre

    capital. En années ? En mois ? En jours ?... Non, il ne faut pas considérer le temps qui nous reste comme un capital. Mais comme un usufruit dont, tant que nous en sommes capables, il faut jouir sans modération.

    Après nous, le déluge ?...Non,

     










    Poum de Colette

    13/02/2017  16:30

    J'aime relire ces textes ...........................
    que j'ai appris il y a bien longtemps..............

    Animation 3 chats

    POUM

    De Colette

    Je suis le diable. Le diable ! Personne n’en doit douter. Il n’y a qu’à me voir d’ailleurs. Regardez-moi, si vous l’osez ! Noir, d’un noir roussi par les feux de la géhenne. Les yeux verts poison, veinés de brun, comme la fleur de la jusquiame. J’ai des cornes de poils blancs, raides, qui fusent hors de mes oreilles, et des griffes, des griffes, des griffes ! Combien de griffes ? Je ne sais pas. Cent mille, peut-être. J’ai une queue plantée de travers, maigre, mobile, impérieuse, expressive – pour tout dire, diabolique.

      Je suis le diable, et non un simple chat. Je ne grandis pas. L’écureuil, dans sa cage ronde, est plus gros que moi. Je mange comme quatre, comme six – je n’engraisse pas.

    J’ai surgi en mai, de la lande fleurie d’œillets sauvages et d’orchis mordorés. J’ai paru au jour, sous l’apparence bénigne d’un chaton de deux mois. Bonnes gens ! Vous m’avez recueilli, sans savoir que vous hébergiez le dernier démon de cette Bretagne ensorcelée. « Gnome », « Poulpiquet », « Korriganet », « Korrigan », c’est ainsi qu’il fallait me nommer, et non « Poum » ! Cependant, j’accepte pour mien ce nom parmi les hommes car il me sied.

      « Poum ! » le temps d’une explosion et je suis là, jailli vous ne savez d’où. « Poum ! » j’ai cassé d’un bond exprès maladroit le vase de Chine, et « Poum ! » me voilà collé, comme une pieuvre noire, sur le museau blanc du lévrier qui crie avec une voix de femme battue… « Poum ! » parmi les tendres bégonias prêts à fleurir, et qui ne fleuriront plus… « Poum ! » au beau milieu du nid de pinsons, qui pépiaient, confiants, à la fourche du sureau… « Poum ! » dans la jatte de lait, « Poum ! » dans l’aquarium de la grenouille, et « Poum ! » enfin sur l’un de vous.

     










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