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Le chant du coq
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Le chant du coq

VIP-Blog de cocorico
  • 52 articles publiés dans cette catégorie
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  • 1 visiteur aujourd'hui
  • Créé le : 31/03/2006 15:15
    Modifié : 09/07/2019 07:55

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    La femme infidèle

    29/05/2013  14:30

    Il pleut, il fait froid........pas de livre sous la main.................alors j'ai téléchargé "La femme infidèle" de Philippe Vilain sur mon IPad. Cette manière de lire est confortable.................finalement j'aime bien. Je regrette simplement de ne pas pouvoir passer le livre aux amies !!!

    Le démon de midi n'est pas un syndrome purement masculin. Mais les livres ne mettent pas si souvent en scène les hommes trompés, délaissés, cocufiés.

    C'est ce qui fait l'originalité de "La femme infidèle".

    Dans ce roman un expert comptable voit son bonheur conjugal soudain vaciller devant un SMS hard de son épouse à un inconnu.

    Sidération, incompréhension, culpabilité, colère froide , jalousie dévorante: le mari trahi et cultivé -il évoque Charles Bovary et Alexis Karénine- passe par les pires affres, imagine tous les scénarios, en s'imposant un silence mortifère pour sauver son couple.

    C'est cette tempête sous un crâne qui nourrit un récit fortement introspectif mais rythmé par un style alerte, élégant, à la fois drôle et touchant.

    L'histoire se termine en Italie, à Capri ....Capri, c'est fini !!!

    Un livre vite lu, facile à lire........qui m'a permis de supporter le mauvais temps de MAI !!!










    Vieillir

    05/03/13  16:00

    VIEILLIRselon Bernard Pivot
    Extrait de son livre paru en avril 2011 : Les mots de ma vie
    Vieillir, c’est chiant. J’aurais pu dire : vieillir, c’est désolant, c’est insupportable, c’est douloureux, c’est horrible, c’est déprimant, c’est mortel.
    Mais j’ai préféré « Chiant » parce que c’est un adjectif vigoureux qui ne fait pas triste.
    Vieillir, c’est chiant parce qu’on ne sait pas quand ça a commencé et l’on sait encore moins quand ça finira. Non, ce n’est pas vrai qu’on vieillit dès notre naissance.
    On a été longtemps si frais, si jeune, si appétissant. On était bien dans sa peau. On se sentait conquérant. Invulnérable. La vie devant soi.
    Même à cinquante ans, c’était encore très bien.
    Même à soixante. Si, si, je vous assure, j’étais encore plein de muscles, de projets, de désirs, de flamme. Je le suis toujours, mais voilà, entre-temps – mais quand.......................
    J’ai vu le regard des jeunes, des hommes et des femmes dans la force de l’âge qu’ils ne me considéraient plus comme un des leurs, même apparenté, même à la marge.
    J’ai lu dans leurs yeux qu’ils n’auraient plus jamais d’indulgence à mon égard.
    Qu’ils seraient polis, déférents, louangeurs, mais impitoyables. Sans m’en rendre compte, j’étais entré dans l’apartheid de l’âge.
    Le plus terrible est venu des dédicaces des écrivains, surtout des débutants.
    « Avec respect », « En hommage respectueux », Avec mes sentiments très respectueux ».
    Les salauds! Ils croyaient probablement me faire plaisir en décapuchonnant leur stylo plein de respect?
    Les cons! Et du « cher Monsieur Pivot » long et solennel comme une citation à l’ordre des Arts et Lettres qui vous fiche dix ans de plus!
    Un jour, dans le métro, c’était la première fois, une jeune fille s’est levée pour me donner sa place.
    J’ai failli la gifler. Puis la priant de se rasseoir, je lui ai demandé si je faisais vraiment vieux, si je lui étais apparu fatigué.
    « Non, non, pas du tout, a-t-elle répondu, embarrassée. J’ai pensé que… »
    Moi aussitôt : «Vous pensiez que…?
    Je pensais, je ne sais pas, je ne sais plus, que ça vous ferait plaisir de vous asseoir.
    Parce que j’ai les cheveux blancs? Non, ce n’est pas ça, je vous ai vu debout et comme vous êtes plus âgé que moi, c’a été un réflexe, je me suis levée…
    Je parais beaucoup beaucoup plus âgé que vous?
    Non, oui, enfin un peu, mais ce n’est pas une question d’âge…
    Une question de quoi, alors?
    Je ne sais pas, une question de politesse, enfin je crois…»
    J’ai arrêté de la taquiner, je l’ai remerciée de son geste généreux et l’ai accompagnée à la station où elle descendait pour lui offrir un verre.
    hebergeur image

    Lutter contre le vieillissement c’est, dans la mesure du possible, ne renoncer à rien.

    Ni au travail, ni aux voyages, ni aux spectacles, ni aux livres, ni à la gourmandise, ni à l’amour, ni à la sexualité, ni au rêve.

    Rêver, c’est se souvenir tant qu’à faire, des heures exquises.

    C’est penser aux jolis rendez-vous qui nous attendent.

    C’est laisser son esprit vagabonder entre le désir et l’utopie.  

    La musique est un puissant excitant du rêve.

    La musique est une drogue douce.

    J’aimerais mourir, rêveur, dans un fauteuil en écoutant soit l’adagio du Concerto no 23 en la majeur de Mozart, soit, du même,

    l’andante de son Concerto no 21 en ut majeur, musiques au bout desquelles se révéleront à mes yeux pas même étonnés les paysages sublimes de l’au-delà.

    Mais Mozart et moi ne sommes pas pressés. Nous allons prendre notre temps. Avec l’âge le temps passe, soit trop vite, soit trop lentement.

    Nous ignorons à combien se monte encore notre capital. En années? En mois? En jours? Non, il ne faut pas considérer le temps qui nous reste comme un capital.

    Mais comme un usufruit dont, tant que nous en sommes capables, il faut jouir sans modération. Après nous, le déluge? Non, Mozart.

     








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