|
[ mais.-fam. ] [ sports - passion ] [ voyages-balades ] [ peint.-musi. ] [ cinéma ] [ mes lectures ] [ divers ] [ belles photos ] [ fêtes ] [ Actualités ]
|
|
|
|
Cache cache
28/11/2015 18:00
Cache-cache
Ce poème trop méconnu d’un auteur bien connu fait réfléchir
La Folie décida un jour d’inviter ses amis pour prendre un café chez elle, et tous les invités y allèrent.
Après le café, la Folie proposa : on joue à cache-cache ? Cache-cache ? C’est quoi, ça ? demanda la Curiosité. Cache-cache est un jeu. Je compte jusqu’à cent et vous vous cachez. Quand j’ai fini de compter… je cherche, et le premier que je trouve sera le prochain à devoir compter. Tous acceptèrent sauf la Peur et la Paresse.
La Folie commença à compter 1,2, 3… L’Empressement se cacha le premier, n’importe où. La Timidité, timide comme toujours, se cacha dans une touffe d’arbre. La Joie courut au milieu du jardin. La Tristesse commença à pleurer, car elle ne trouvait pas d’endroit approprié pour se cacher. L’Envie accompagna le Triomphe et se cacha près de lui derrière un rocher. La Folie continuait de compter tandis que ses amis se cachaient. Le Désespoir était désolé en voyant que la Folie était déjà à 99. Cent ! cria-t-elle tout à coup, je vais commencer à chercher…
La première à être trouvée fut la Curiosité, car elle n’avait pu s’empêcher de sortir de sa cachette pour voir qui serait le premier découvert. En regardant sur le côté, la Folie vit le Doute au-dessus d’une clôture ne sachant pas de quel côté il serait mieux caché. Et ainsi de suite, elle découvrit la Joie, la Tristesse, la Timidité…
Quand ils étaient tous réunis, la Curiosité demanda : Où est l’Amour ? Personne ne l’avait vu. La Folie commença à le chercher. Elle chercha au-dessus d’une montagne, dans les rivières au pied des rochers. Mais elle ne trouvait pas l’Amour.
Cherchant de tous côtés, la Folie vit un rosier, prit un bout de bois et commença à chercher parmi les branches, lorsque soudain elle entendit un cri : c’était l’Amour, qui criait parce qu’une épine lui avait crevé un œil.
La Folie ne savait pas quoi faire. Elle s’excusa, implora l’Amour pour avoir son pardon et alla jusqu’à lui promettre de le suivre pour toujours. L’Amour accepta les excuses.
Aujourd’hui, l’Amour est aveugle et la Folie l’accompagne toujours…
(C’est Jean de la Fontaine qui le dit)
| |
|
|
|
|
|
|
|
Osez le Français 02/11/2015 13:00
Un très bel article, à lire
Pourquoi utiliser un terme anglais lorsqu'il existe en français ??
Quand il ne s'agit pas de pure ignorance, j'y repère une façon agaçante, une tentative snob pour souligner son appartenance à la modernité et signifier qu'on évolue dans un petit monde de technologie de pointe- pure illusion car des millions sinon des milliards de gens utilisent le numérique. Soyons donc comme nos cousins québécois, fiers de notre langue. D'autant plus que, à leur instar, nous sommes encerclés par l'anglo-américain, voire envahis. N'abandonnons pas la partie ! Ne tombons pas dans la Collaboration , collaboration volontaire ou collaboration passive ou paresse ou inculture. Ce n'est pas lutter contre l'anglais, c'est lutter contre le conformisme, la fainéantise et l'ignorance. Ce n'est pas ignorer les apports des langues étrangères , c'est se rendre compte que la nôtre a des moyens de tout nommer. Ce n'est pas contre la modernisation, c'est au contraire faire le lit de la modernité dans notre langue.Pourquoi l'idiome du progrès serait-il anglais ? Par quelle supercherie ou par quelle imposture ? Voici ce qui nous est proposé à l'issue de la semaine de la Francophonie:
1) Frimousse à la place de Smiley 2) Cybercaméra pour Webcam 3) Fenêtre intruse pour Pop-up 4) Fouineur pour Hacker 5) Arrosage pour Spamming 6)Courriel pour Mail 7)Bogue pour Bug 8)Dialogue en ligne pour Chat 9) Nuage pour Cloud 10)Mot dièse pour Hastag 11) Filoutage pour Plishing
Attention, il ne s'agit pas de" franciser" les mots anglais, mais de voir que ceux dont nous avons besoin pour désigner les applications numériques existent déjà dans notre langue. Pas plus que nous les anglophones n'ont inventé quoi que ce soit: ils ont regardé ce qu'ils avaient en magasin ! Personnellement, j'aime dire "frimousse" si charmant lorsque je choisis attentivement une figure souriante, étonnée ou triste pour accompagner mes messages à mes proches. Depuis des années j'emploie le mot "courriel" pour définir ce courrier ultrarapide qu'est l'émail. Et je ne vois pas ce que "cloud" a de plus précis que son exact équivalent en français " nuage" pour désigner ces données qui planent au-dessus de nos têtes. Ce combat n'est pas le combat perdu de Don Quichotte contre les moulins: On dit déjà
"logiciel" à la place de "software" " toile" pour le "web"
et les termes navigateur, forum, fournisseur d'accès, hébergeur se sont imposés.
Encore un effort donc. Aimons notre langue autant que notre cuisine.
Et tant pis pour les "Frenchies" (les Français) up to date (branchés) qui ne likeront pas ( n'apprécieront pas ) ces propositions qui ne leur semblent pas "in" (à la mode) : ils seront bientôt "hasbeen" (dépassés)
| |
|
|
|
|
|
|
|
Un amour impossible
28/09/2015 14:30

es gens veulent l’amour conjugal, Rachel, parce qu’il leur apporte un bien être, une certaine paix. C’est un amour prévisible puisqu’ils l’attendent, qu’ils l’attendent pour des raisons précises. Un peu ennuyeux comme tout ce qui est prévisible. La passion amoureuse est liée au surgissement. Elle brouille l’ordre, elle surprend. Il y a une troisième catégorie. Moins connue que j’appellerai ……..la rencontre inévitable.- Pour toi, notre rencontre, elle appartient à quelle catégorie ? »

ierre et Rachel vivent une liaison courte mais intense à Chateauroux à la fin des années 1950. Pierre, érudit, issu d’une famille bourgeoise, fascine Rachel, employée à la Sécurité Sociale. Il refuse de l’épouser, mais ils font un enfant. La vie maternelle devient pour Rachel et Christine le socle d’une vie heureuse.
ierre voit sa fille épisodiquement. Des années plus tard, Rachel apprend qu’il la viole. Le choc est immense. Un sentiment de culpabilité s’immisce entre la mère et la fille. Christine Angot entreprend ici de mettre à nu une relation des plus complexes, entre amour inconditionnel pour la mère et ressentiment, dépeignant sans concession une guerre sociale

C'est un roman-récit irrigué de tendresse, très bien écrit.............................Je l'ai dévoré....................
Un prix Goncourt peut-être.
| |
|
|
|
|
|
|
|
Je suis un écrivain japonais
29/05/2015 16:00
Un livre de
Dany Laferrière
qui vient de rentrer à l'Académie Française

Montréal de nos jours..............................
C'est l'histoire d'un homme qui ne fait rien.....................ou presque.
Il prend des bains.
Il relit le poète japonais Basho.
Il écrit à peine.
Il fait l'amour avec Midori.
Il reçoit la visite de Monsieur Mishima.
Ce vice consul de l'ambassade du Japon lui apprend qu'il est devenu célèbre à Tokyo.
Célèbre à Tokyo ?
Un jour dans une interview, il a annoncé qu'il était en train d'écrire un livre intitulé " Je suis un écrivain Japonais " et le phénomène de la célébrité s'est emballé. Un écrivain Japonais est allé jusqu'à écrire " Je suis un écrivain Noir".
L'histoire dérape.
La police s'en mêle.
Que va-t-il se passer ?
Ce livre est diaboliquement intelligent, délicieusement sensuel et irrésistiblement humoritique.
C'est le premier livre que je lis de cet auteur. Un plaisr que je vais poursuivre avec " L'odeur du café ".
| |
|
|
|
|
|
|
|
"Je viens" de Emmanuelle Bayamack-Tam
06/03/2015 15:00

Trois âges, trois étages, trois femmes et trois récits.
ne maison au centre de Marseille abrite Charonne, une adolescente, Gladys sa mère mûrissante, et Nelly, qui bascule dans le grand âge. Elles parlent.
haronne est une petite fille de six ans dont les parents ne veulent plus. Alors ils la rapportent là où ils l’ont prise : à l’orphelinat c’est aussi simple que ça. En fait, ce n’est pas si simple. On ne peut pas rendre une enfant comme une marchandise défectueuse, même si sa peau devient noire, même si elle devient grosse.
Charonne va donc rester avec Gladys et Régis qui ne l’aiment pas. Ainsi commence « JE VIENS ».
J’ai dévoré ce livre qui mouline les sujets qui fâchent, le racisme qui a la vie dure, la vieillesse qui est un naufrage, la famille qui est tout sauf un havre de paix. Il se lit très facilement………….J’ai aimé le style fluide.
| |
|
|
|
|