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SOIREE EXCEPTIONNELLE

Mélangeant habilement film historique, drame social et enquête policière ce film est une réussite sans pareille. L’assassin ayant réellement existé, il s’appelait Joseph Vacher et son histoire tourmenta la chronique criminelle de la IIIème République. On assiste ainsi à un face à face saisissant entre un juge intransigeant fidèle à l’ordre social et ce marginal mystique victime de ses crises de folie meurtrière Ce film est à mon avis le meilleur de Tavernier. Et ce numéro d’acteur de Galabru ! Magistral. Une approche sensible, subtile des relations de la justice et de criminels tels que cet assassin, imprévisible et pitoyable. . La prestation de Michel Galabru est exceptionnelle, il trouve ainsi un rôle à la mesure de son talent qui se voyait cantonné jusque là à des farces et du Boulevard. Mais la meilleure réussite revient à Bertrand Tavernier qui réalise avec un lyrisme maîtrisé ce drame historique illuminé par son talent. Il faut souligner la beauté des paysages filmés en écran large (Panavision) et la virtuosité de la mise en scène qui atteint la perfection dans la scène finale. Enfin, Isabelle Huppert est bouleversante lorsqu’elle chante l’hymne de la commune dans un hommage sublime aux enfants victimes de l’exploitation
Même si les images, le son laissaient beaucoup à désirer car le film a sûrement été maintes fois projeté, la soirée a été exceptionnelle grâce au débat. Il réunissait Michel Galabru, un Juge du Tribunal de Grande Instance de Nîmes et Maître Gilles .Michel Galabru nous a parlé avec sa volubilité et sa truculence du tournage du film en Ardèche!!!!Il nous a raconté des anecdotes sur sa carrière. Intarissable! Le débat s'est ensuite orienté sur l'évolution de la justice, des rapports juge et coupable......Passionnant! Nous n'avons pas vu passer le temps pour cette soirée qui s'est terminée à 1H et qui avait débuté à 20H.

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J'ai vraiment aimé ce film. Les décors sont beaux, les acteurs excellents. Belle histoire.

Île d'Elbe, 1814. Ce que Martino déteste le plus au monde c'est Napoléon. Il rêve même tous les soirs qu'il tue le Tyran Immonde. Alors, lorsque l'Empereur arrive soudain sur l'Ile, vaincu et exilé, Martino y voit un signe... et graisse déjà son vieux pistolet. Celle que Martino aime le plus au monde c'est la Baronne Emilia, mais elle ne pense qu'à partir vivre à Naples, décidée à s'éloigner de son trop jeune amant. L'Histoire va rapprocher Napoléon et Martino, toujours obsédé par l'idée de tuer l'Empereur. Mais Napoléon est parfois si touchant voire même attendrissant que Martino hésite et semble presque déjà conquis...
Je ne vais pas vous raconter la suite, allez voir le film!
Monica Bellucci est superbe.
Daniel Auteuil est un excellent acteur.
Elio Germano est très bien dans son rôle.
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Des paysages superbement filmés……………..la beauté irréelle de la Mongolie…….
Après le chien jaune de Mongolie, j’ai voulu voir Mongolian ping pong.
Après le chien jaune de Mongolie, j’ai voulu voir Mongolian ping pong. L’innocence et la fraîcheur de cette aventure lui ont valu le prix mérite du public au dernier Festival de Berlin. Bilike n'a jamais vu de balle de ping-pong. Il vit avec sa famille dans une yourte sans eau courante ni électricité, au fin fond de la Mongolie. Pour un garçon de son âge le moindre détail peut se transformer en événement, et la mystérieuse petite balle blanche qu'il trouve dans une crique va apporter son lot d'interrogations et d'aventures.Sa grand-mère lui explique qu'il s'agit d'une perle divine tombée du ciel mais Bilike ne se satisfait pas de cette explication. Les Lamas du monastère voisin ne sauront apporter de réponse au garçon et à ses amis sur l'origine de cette petite balle. Un marchand ambulant leur apprend qu'il s'agit d'une balle de ping-pong. Or le ping-pong est le trésor national chinois. Bilike, Dawa et Erguoto vont donc entreprendre de traverser les steppes pour ramener ce trésor à Pékin. Cette savoureuse intrigue n'est qu'un prétexte pour entrer dans l'intimité d'une tribu mongole, au long d'un film riche en humour et en poésie.
 

Le décor des vastes steppes forge le caractère indépendant et turbulent des enfants mongols. Les voir chevaucher, libres comme le vent, sur les immenses étendues me touche au plus profond de moi-même. L'enfance, ici comme ailleurs, est pleine d'interrogations et de mystères. Mais que ces questions trouvent ou non une réponse, elles font partie de la vie.
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Le Chien jaune de Mongolie ne fera certainement pas huit millions d’entrées. Il passera probablement inaperçu, mais cette parenthèse de fraîcheur a vraiment de quoi séduire les spectateurs les plus blasés. Il suffit juste de lui laisser sa chance.
(Nous étions deux personnes à la séance de 14H45, car on ne le donne pas le soir.)

Il est à à mi-chemin entre le documentaire et la fiction. L’histoire que nous raconte Byambasuren Davaa est simple et universelle : une petite fille trouve un chien errant mais son père ne veut pas qu’elle le garde et lui demande de l’abandonner. Elle décide donc de le cacher. Une histoire qui pourrait très bien arriver en France, finalement. Mais voilà, elle se passe en Mongolie, chez une famille de nomades et ça, ça change tout.
Tout d’abord parce que ce pays offre des paysages enchanteurs. Tantôt arides, tantôt fleuries, parfois traversées par un troupeau de moutons débonnaires, les steppes mongoles sont mises en valeur par de longs plans larges et de lents travellings
Mais ce qui est le plus troublant et le plus intéressant n’est pas de découvrir des différences entre cette famille et nous, mais de voir combien on se ressemble dans nos différences. Tout au long du film, on suit la famille Batchuluun, des nomades qui se battent pour concilier traditions et progrès, dans leur vie quotidienne. Alors bien sûr ils vivent dans une yourte et ils ne regardent pas la Star’Ac’ le samedi soir, bien sûr, leurs habitudes sont souvent surprenantes, parfois désopilantes, comme le ramassage de bouses et l’utilisation qu’ils en font, mais une famille, reste une famille, avec des parents patients et débordés et des enfants qui ne manquent pas d’énergie. Il faut dire que Byambasuren Davaa a particulièrement bien réussi son casting. Les enfants Batchuluun sont trois adorables garnements qui feraient fondre l’ogre le plus féroce. Toujours prêts pour faire des bêtises, l’héroïne Nansaal, sa sœur et leur petit frère rivalisent de malice. L’un tente d’avaler une statue de Bouddha, l’autre se perd en gardant le troupeau, tous sont désarmants d’espièglerie et d’innocence : « Dis maman, c’est vrai qu’en ville les gens font pipi dans leurs maisons ? » demande même la sœur cadette. Du coup, et c’est surprenant, on rit beaucoup et surtout on ne s’ennuie pas une seconde malgré le rythme langoureux

Ce film est une histoire touchante, un hymne à la vie simple.

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AU CINEMA CE SOIR

Un film de et avec Jean-Pierre Daroussin.
Charles Benesteau, avocat au barreau de Paris, a rompu avec le milieu bourgeois auquel il appartient. Il a quitté femme, famille et amis pour aller vivre solitaire et anonyme parmi les "petites gens" d'un quartier populaire de Paris. Là, sa volonté d'être un autre homme, de s'extraire de l'histoire, de s'effacer pour devenir celui qu'il rêve d'être, se heurte à de nouvelles intrigues, à la suspicion et aux malentendus que provoque son dévouement désintéressé.
Dans la peau de ce bourgeois entre deux eaux, Jean-Pierre Darroussin est tout simplement épatant.
Je connaissais Jean Pierre Daroussin acteur. J'avais veaucoup aimé son film avec Jean Pierre Bacri, Agnès Jaoui, Catherine Frot:Un air de famille.
J'avais vu aussi avec beaucoup d'intérêt:
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On connait la chanson
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Cuisine et dépendances
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Le goût des autres
Ici, Jean Pierre Daroussin est passé derrière la caméra pour se mettre en scène dans ce drame. Ce film est à son image, subtil et attachant.
Je suis ressortie émue après avoir vu le portrait mélancolique de ce quinquagénaire entre ses choix de vie.

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