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Le chant du coq
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Le chant du coq

VIP-Blog de cocorico
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  • Créé le : 31/03/2006 15:15
    Modifié : 09/07/2019 07:55

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    Un couple d'artistes.

    J'ai déjà parlé de Gatou, la grand mère paternelle de mon petit-fils. Elle peint avec talent .D'ailleurs elle a réalisé ce portrait de Jean, son époux.

    Ce portait  illustre la pochette du CD de  "JEAN DUINO"

    En effet Jean Duino ,compositeur, interprète mène un carrière discrète entre la belle tradition poétique, style Brassens et la guitare brésilienne.

    Ses chansons sont caresses, amitié.Tout son art est douceur, bercement. S'il n'aime pas toujours notre époque, il ne hausse jamais le ton.

    J'ai placé dans mes messages audio, la chanson que je préfère "L'ESCARPOLETTE", tirée du CD: "LA MOYENNE".

    Dans la discographie de Jean Duino, il y a aussi un CD que j'écoute souvent en boucle , lorsque je circule en voiture: "Les eaux de Marthe".

    Je vous en proposerai un titre prochainement, car j'aime beaucoup sa chanson "COCORICO"








     

     

     

                        

    En ce moment, je vais souvent au cinéma. Un film en appelle souvent un autre. Donc, ce soir, je suis allée voir: "LES ARISTOS"

    • L'histoire de "Les Aristos"

     

    “Vous devez au Trésor Public la somme de 1 991 753 Euros…
    Et vous n’avez pour tout bien que le Château de Neuville, une bicoque décrépite que vous habitez avec votre nombreuse famille…”

    Plusieurs solutions s’offrent au Comte Charles Valerand d’Arbac de Neuville, à son épouse Solange, née Poitou Castilla de la Taupinière, ainsi qu’à leurs ascendants et descendants en ligne plus ou moins directe :

    La fuite à l’étranger,
    La chirurgie esthétique,
    Le changement de nom,
    Un étalement de leurs dettes sur 271 ans,
    Le suicide…

    Ils vont donc tenter l’impossible (à l’exception notable du travail) pour préserver leur château en ruine, symbole d’une existence fragile et néanmoins tenace…
    Commence alors un voyage initiatique, identitaire et loufoque au centre de la vraie vie…
    Un banquier aux nerfs fragiles, un huissier aristophobe, des nobles parvenus, des cousins radins, des transports très communs…
    Aujourd’hui, seule la Noblesse est Révolutionnaire… !

    J'avais vu les promotions, je connaissais le scénario, je pensais rire franchement.

    J'ai été déçue, c'est trop souvent ridicule et les propos sont parfois vulgaires.






    Musique de fond

    21/09/2006 14:59

    Musique de fond


    Je remets Vangelis en fond sonore. Cette musique nous rappellera toujours le départ et l'arrivée de l'Ultra Trail.

    Si elle n'est plus en musique de fond, retrouvez la dans mes messages audio.










    Le récit de Pascale

    (Voir les 9 articles au-dessous)

    Dimanche 24 septembre2006, 22 heures 15 -  

    Je viens de terminer le récit de ma course. Des premières foulées au passage de la ligne d'arrivée, j'ai déroulé le film, remonté le temps, recommencé ces longues heures de plénitude et de souffrance. J'ai retrouvé la terreur des premiers instants et le doute des premiers kilomètres. J'ai refait l'ascension du col de la Seigne et revécu l'euphorie du lever du jour, j'ai retrouvé mes amis d'un instant, mon chevalier, Josette et tous ceux qui m'ont encouragée dans les moments de faiblesse, ceux qui m'ont tendu la main et m'ont aidée à boucler cette formidable aventure. J'ai refait les derniers cent mètres jusqu'à la place du Triangle de l'Amitié avec une telle intensité que les yeux me piquent encore.

    Mais mon Ultra Trail, c'est encore plus que tout cela.
    L'aventure a débuté en novembre dernier par l'envoi du bulletin d'inscription. Ont alors suivi de longs mois de préparation, une longue série d'instants partagés avec Philippe et René. Ensemble nous avons sillonné les Calanques. Ensemble nous avons gravi la Sainte Baume, au beau milieu de la nuit. Ensemble nous avons affronté le Mistral et la canicule, le froid et la chaleur, ensemble nous avons suivi la victoire des bleus lors d'un France-Togo exceptionnel après une course ratée dans les gorges du Verdon. Des galères les plus noires aux joies les plus grandes, jusqu'à ce vendredi 25 août 2006, 18 heures 30,…
    Pour eux l'aventure s'est achevée quelque part entre le col du bonhomme et Courmayeur. Moi, je devais continuer, occulter ces terribles informations : "René s'est arrêté", … "Philippe a arrêté sa course". Combien de fois, après un entraînement difficile, avions-nous imaginé l'entrée dans les rues de Chamonix ? J'aurais aimé être à leur côté et les soutenir dans ce moment de peine et de déception. Je crois que c'est un peu pour eux que je suis repartie d'Arnuva. "Ç'a été dur. J'ai couru pour vous" ont été les premiers mots que j'ai adressés à Philippe sur la ligne d'arrivée.
    Merci à eux deux. Merci mille fois.








    Pascale court très bien, mais sa plume court aussi très vite sur le papier. Ici, elle nous fait part de son stress au moment du départ, ce n'est que le début d'un long récit.......

    Vendredi 25 août 2006, 18 heures 30 - 2500 traileurs de toutes origines sont massés sur la place du Triangle de l'Amitié à Chamonix.

     J'y suis et je donnerais tout l'or du monde pour être ailleurs, n'importe où, mais surtout pas sur cette place, pas là, pas à ce moment-là, pas maintenant. Rentrer, boire une bière, manger une raclette, peut-être une tartiflette et puis me mettre au lit, dormir, dormir,… J'ai peur. René et Philippe sont à côté de moi, silencieux. Pourvu que je ne les perde pas dès le départ. Je crains de ne pouvoir les suivre. Je ne sais plus courir. Le grand écran montre Vincent Delebarre, Marco Olmo et Christophe Jacquerod. À l'autre bout de la place, tout devant la foule, ils sont concentrés mais ont l'air serein, attendant le signal du départ. Je regarde autour de moi : peu de femmes, des coureurs affûtés, des hommes jeunes, minces, les visages graves.

     18 heures 50, un hélicoptère tourne au-dessus de nos têtes. Je ferme les yeux. Ce bruit me rappellera toujours le Marathon des Sables. Ne pouvais-je arrêter ma course à Tazzarine ? L'hélicoptère tourne, tourne et se positionne au dessus de la ligne de départ, stationnaire.

     Je me retourne. Mes parents et Max sont montés sur le muret devant le bureau des guides pour avoir une meilleure vue de l'aire de départ. Un dernier clin d'œil. Un dernier signe de la main.

     19 heures 01, cinq, quatre, trois, deux, un, top départ !!!!!!! L'Ultra-Trail du Mont-Blanc 2006 est lancé ! Tout doucement ! Au pas ! Au coude à coude ! 9 minutes pour passer la ligne de départ ! Que de monde !

     Cette fois çà y est, c'est parti !! La rue principale de Cham crache ses coureurs. Me voilà partie pour 45 heures ! Çà va vite. Je cours. Je ne veux pas perdre René et Philippe. Nous avons décidé de rester ensemble jusqu'aux Houches, et même jusqu'au Col de Voza. Tout va bien, il fait chaud, je transpire !

     Les Houches-kilomètre 8 -Martine est là. "Ce sera dur! Il faudra que tu serres les dents !"

     Voilà Kiki, mon compagnon du Marathon des sables appareil photo en mains ! "Allez Pascale, çà va aller !!!"

     Çà va le faire, çà devrait passer !

     Fin de la route et de la descente ! Les choses sérieuses démarrent ! La montée au col de Voza commence là ! J'ajuste les bâtons .

     J'avance bien mais le moral n'y est pas : j'ai du mal à me mettre dans la course ! Je me sens décalée dans ce monde de montagnards . Je ne me sens pas prête à affronter la montagne de nuit, le froid, l'altitude ! La peur me fait douter .

    Un coup d'oeil sur la gauche. Le Mont Blanc s'enflamme au coucher du soleil. C'est beau!

     

      








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