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Le chant du coq
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Le chant du coq

VIP-Blog de cocorico
  • 119 articles publiés dans cette catégorie
  • 9772 commentaires postés
  • 1 visiteur aujourd'hui
  • Créé le : 31/03/2006 15:15
    Modifié : 09/07/2019 07:55

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    Bientôt l'automne

    14/09/2017  10:30


    Animation automne


    Une saison que j'aime
    pour la richesse de ses couleurs,
    mais que je redoute
    pour ses épisodes cévenols....












    L'ouragan Irma

    09/09/2017  09:30


    Une pensée pour toutes les victimes de cet  ouragan...........









    Oraison funèbre de Philippe Labro

    01/09/2017  17:45
    De larges extraits de cet hommage si émouvant...........


    Lorsqu’une amie s’en va, que peut-on garder d’elle ? Que doit-on garder ?

    La carrière, les débuts, la célébrité, les films, les hommes d’une vie, l’image trop facilement utilisée d’une chute de rein dans une robe noire, les copains, l’histoire déjà vue ou et  entendue sur tous les moyens de communication depuis quatre jours, c’est important bien sûr, mais, est-ce que tout cela compte, aujourd’hui face à cette vague de larmes que l’amour de Mireille, l’amour pour Mireille, a fait surgir de toutes parts ? Des vagues qui déferlent en hommages et souvenirs.

    Ce qui compte, ce ne sont pas les « grandeurs d’établissement » dont parlait Blaise Pascal, ce qui compte, c’est l’humain, c’est la vérité d’une femme, ce qui faisait son exception, ce qui fait, depuis le 28 Août dernier, l’unanimité. Le peintre Claude Monet disait : « De ma vie, je n’ai jamais rien vu qui fut laid », nous pouvons dire : «  De Mireille, je n’ai jamais rien connu, vu, lu, entendu qui fut laid, mesquin ou médiocre.

    Il y avait, il y a : cette étrange limpidité, cette douceur dans la voix- une voix qui semblait apaiser, réconforter, calmer. C’était une voix bienveillante, au timbre un peu cassé, au rythme un peu lent, qui envoyait chaleur et lumière. Il y avait ce sourire étincelant et généreux qu’elle dispensait sans cesse à l’égard des autres, tous les autres, ce don presque oriental de la relativité, la précarité, et, par conséquent, une faim absolue de vie, de joie, de bonheur, de partage. « J suis resté a-t-elle écrit dans un de ses poèmes, l’enfant intransigeante, entêtée sur l’essentiel de la vie.3

    Qu’était-ce donc l’essentiel de Mireille ? Accorder aux gens, aux choses et au temps l’importance qu’ils méritent, ce qui vous rensd meilleure. Partir d’une éducation modeste pour se parfaire en connaissances, découvertes, surprises sans jamais afficher son érudition ni sa culture, mais avec liberté de choix et d’action. L’essentiel : entre tendresse et indifférence, aller à la tendresse- entre égoïsme et générosité, aller à la générosité, la main tendue pour relier par exemple, l’essentiel des chaînes de l’espoir. L’essentiel : choisir la beauté comme refuge.

    …………………………………………………………………………………………………

    Pour avoir frôlé , très tôt dans sa vie- et de près- l’univers du malheur des femmes, Mireille au cours de ses secondes vies ( elle a eu plusieurs vies) est devenue l’auteur de documentaires et reportages d’une particulière qualité- celle de son regard, son approche ( avec empathie et lucidité) de la difficulté d’être. Elle aura signé sept films documentaires, une heure de durée chaque, et huit reportages de vingt- huit à quarante-cinq minutes, consacrés aux sans-abri, aux religieuses, aux filles en prison et aussi parallèlement à l’univers médical. Pour obtenir leurs confessions, le déroulé de leur quotidien et blessures intimes, Mireille leur parlait et surtout les écoutait, ses deux beaux yeux sous sa frange blonde, fixant les interlocutrices avec la lueur de compréhension, le partage.

    ……………………………………………………………………………………………………….

     Et puis voilà la nuit du 27 au  28 Août. Le malheur est là, dans sa chambre. Voyant la fin arriver, Pascal prévient Alain. Il vient. Les deux hommes de sa vie vont dormir là, dans les chambres d’à côté. Elle est déjà dans un semi-coma, mais dit encore à son mari, « savoir et sentir que nous étions là tous les deux » l’a peut-être aidée.

    Son corps s’est battu. Elle avait perdu 15 kilos. Les arrêts cardiaques et les hémorragies cérébrales s’étaient succédé. André Malraux a écrit : » La mort n’est pas une chose si sérieuse, la douleur, OUI » Mireille a eu face à la mort autant que face à la souffrance, une hauteur de vue, l’attente de Dieu, la simple acceptation du départ. Dignité et courage.

    A la fin, elle a dit : « Pas tout de suite » et puis derniers mots « Maman, maman », entre deux silences.

    Elle avait si bien appris à vivre qu’elle sut apprendre à mourir. Saluons sa grâce, son intelligence, la force de ce corps si fragile, l’âme de ce bel esprit et sa liberté, la leçon d’amour qu’elle nos a donnée et qu’elle nous donne encore.

    Saluons Mireille DARC. Et embrassons MIMI.

     










    Un émouvant hommage

    14/07/2017  19:00




    Que d'émotions  lors de cette cérémonie
    d'hommage aux victimes de l'attentat de NICE....









    La Planche des Belles Filles

    05/07/2017  08:30

    Le Tour de France fera ce soir
    une étape à La Planche des Belles Filles.
    J'ai aimé la légende.



     

    I

    l y a bien longtemps, un matin, la commune de Plancher-les-Mines tomba dans un grand émoi : les Suédois qui avaient envahi les terres lorraines approchaient en semant la terreur. Inès, qui était d’une beauté remarquable, admirait le courage des hommes du pays qui souhaitaient résister, tous sans exception. Elle pensa cependant que le meilleur moyen d’échapper aux barbares serait de se cacher dans la montagne. Beaucoup plus haut, il y avait un étang au milieu des grands chênes.

    A

    près avoir réuni les filles du village, Inès et ses jeunes compagnes se mirent en chemin. Toutes avaient revêtu leurs plus jolies robes blanches et mirent des couronnes de liserons sur leurs cheveux comme pour un jour de fête. De là-haut, elles entendirent les cloches sonner le tocsin….. Les Suédois arrivaient.

    Q

    uelques heures à peine s’étaient écoulées, que les bruits angoissants se rapprochaient et soudain, à travers les branches, Inès vit apparaître une troupe à cheval. Terrifiée, elle regardait avancer à leur tête des cavaliers, un jeune chef qui lui parut beau comme un dieu. Le suédois avait arrêté son coursier et contemplait la jeune fille, muet d’émerveillement. Dans un regard, l’espace d’un instant, ils s’aimèrent vraiment. Le jeune chef ébaucha un geste, sans doute pour ordonner à sa troupe de faire grâce.

    M

    ais les soldats hurlant se ruèrent vers leurs proies. Les jeunes filles éperdues s’étaient serrées autour d’Inès, qui donnant l’exemple, se jeta dans les eaux sombres de l’étang. Les compagnes l’imitèrent sans hésiter. Le chef se précipita pour sauver Inès. Lorsqu’il parvint à la retirer des nénuphars, elle n’était plus qu’un corps sans vie. Il l’a pris dans ses bras comme un frêle enfant et la déposa sur un lit de mousse. Désespéré, il déposa sur son front un baiser.

    Le soldat prit ensuite une planche sur laquelle avec son poignard, il grava une épitaphe pour ces belles filles que furent Inès et ses malheureuses compagnes.

     









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