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Une arrivée dans la confusion
L’espagnol Kilian Journet a bouclé les 166 kilomètres du tour du Mont  Blanc en 20 heures 56 minutes hier à Chamonix, devant des milliers de spectateurs et avec plus d’une heure d’avance sur les prévisions des organisateurs. Mais ses adversaires l’accusent d’avoir enfreint le règlement, d’avoir bénéficié d’une assistance et de ravitaillements non autorisés. Son arrivée eu le don de déclencher quelques sifflets et de refroidir un public venu en masse. L’organisation doit trancher aujourd’hui.
En effet, cette année, il existe un règlement obligeant les coureurs à porter un équipement minimun dans son sac à dos. De multiples réclamations sur sa légèreté mettent en doute la légitimité de sa victoire. Quoi qu’il en soit, officiellement, il n’est pas vainqueur. Deuxième arrivant Dawa Sherpa, le népalais vainqueur de la première édition et CHOUCHOU du public. Il peut encore nourrir des espoirs de victoire si son devancier était disqualifié. Ce matin j’ai pu bavarder avec lui, et le photographier…………….Il est terriblement sympathique et simple….
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Vendredi 29 août 18 heures 30
Les sacs sont apportés pour les rechanges à Courmayeur et à Champex. Les trailers , les fous, les fadas attendent le signal , derrière la ligne de départ sur la place du triangle de l’amitié…………Les cœurs battent plus fort. Christophe Colomb découvre l’Amérique…..(c’est la musique qui résonne !!), les hélicos tournent sur nos têtes……Le départ est lancé, dans la rue principale de Chamonix, des tonnerres d’applaudissements, des cris d’encouragement……………les voilà partis.
Pour Pascale, la course s’arrêtera à Courmayeur, cette année encore la montagne et les barrières horaires de plus en plus serrées ont eu raison de son courage et de sa détermination. Pour cette édition, des conditions météo particulièrement chaudes, ne permettaient pas de repartir à 13 heures de Courmayeur pour affronter les 90 derniers kilomètres avec la montée de Bertone, le grand col Ferret, Bovine….Je pense que le pourcentage d’abandons sera impressionnant cette année. Je vous en reparlerai…………..
Pascale m'apporte les dernières nouvelles...........
Marco Olmo, vainqueur en 2006 et 2007 a abandonné à Vallorcine............Vincent Delebarre , vainqueur en 2007 a abandonné hier soir à 23 heures. Christophe Jacquerod a aussi rendu son dossard ainsi que la 1ère féminine 2007 .Ils portaient nos espoirs pour cette édition........
UNE HECATOMBE ...............
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L’année dernière j’avais photographié Pascale sur ce pont à la veille du départ……….Aujourd’hui elle se repose et Pierrot a pris sa place. Elle traversera ce pont vers 1 heure 20 du matin pour attaquer la longue montée vers le col du Bonhomme…………
Elle ne pourra pas profiter de cette vue sur les montagnes et la rivière, un paysage magique.
Notre Dame de la Gorge sera illuminée. Des projecteurs sont dirigés vers la façade. C’est en ce fond de vallée il y a peut-être 900 ans qu’un ermite se serait installé pour accueillir et réconforter les voyageurs qui passaient en ce lieu….
Le petit Pierrot prend part avec beaucoup d’intérêt à la course de sa tatie……….
Au moment où je lance l'article, Pascale vient de prendre le départ, souriante, enfin détendue. La préparation est trop longue............
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Tout d’abord deux photos du coucher de soleil sur les rochers et les sommets enneigés……..Un spectacle que j’aime tant !!!!!!
Elle était longue la file d’attente pour aller au contrôle des sacs….Tout doit y être : un sifflet, une couverture de survie, deux lampes avec des piles de rechange, un collant, une veste chaude, une bande d’élasto de 80 /3 minimun, une réserve alimentaire, une casquette, la carte d’identité pour passer en Italie et en Suisse, une réserve d’eau d’un litre mini et un gobelet en plastique !
La balade dans les rues de Chamonix si bien fleuries est toujours du bonheur.
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C’est le titre de l’article du journal « LE DAUPHINÉ » de ce jour !!!!!
Il y avait déjà « LA DIAGONALE DES FOUS » à la Réunion.
En six ans, cette épreuve est devenue la référence dans le petit monde qui grimpe, celui du « TRAIL» Comprenez « COURSE DE SENTIER DE MONTAGNE DE LONGUE DISTANCE ». Les protagonistes ne font que monter et descendre.
Un cumulé de DEUX FOIS L’EVEREST depuis le camp de base pour 166 km soit la distance PARIS-AUXERRE .
HORS NORMES- UNIQUE- FOU- DINGUE
Comment, cette course hors normes serait un truc de vieux ? Pas si vite. C’est vrai que la moyenne d’âge des concurrents approche les 45 ans. C’est vrai que les ténors sont tout sauf de beaux éphèbes imberbes galopant dans la pampa. Le vainqueur des deux dernières éditions a 59 ans (c’est une machine à courir à la même vitesse). Ses prédécesseurs au palmarès le Suisse Christophe Jacquerod a 42 ans, Vincent Delebarre 40 ans.
 Le profil est donc celui des grands sportifs amateurs qui ont évolué vers l’endurance. C’est une capacité physique qui s’améliore avec les années. Là où les jeunes font tout en force, les vieux vont doucement. Sur 100 mètres, ils sont 50 mètres derrière les jeunes. Sur 100 kilomètres, 5 kilomètres devant. L’individu en vieillissant , devient plus apte à gérer un effort long qu’il réalisera plus lentement.COURAGE À TOUS, c’est demain le départ .
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