Ce que le jour doit à la nuit
12/09/12 18:20
Tout commence dans les années 1930, dans cette Algérie française, par une assez minable affaire de spoliation. De celles qui vous transforment un fier paysan sûr de sa récolte en mendiant honteux des villes. C’est un rescapé de cette famille là, flouée de façon révoltante, Younès, qui sera le héros du récit. Récit flamboyant et sombre, doux et amer, clair et obscur, qui emboîte très convenablement deux grandes histoires d’amour impossible l’une pouvant fonctionner comme symbole de l’autre. Celle évidemment d’un homme et d’une femme, celle de la France et de l’Algérie.
Younès donc, que nous voyons grandir, bel arabe aux yeux clairs, devient
« JONAS » quand ses parents d’adoption, un exceptionnel couple mixte d’Oran, décident que cela est mieux pour lui.
Une adolescence heureuse, avec des études sérieuses pour devenir pharmacien, mais un environnement qui pousse à la fête. L’essentiel de l’histoire se déroule en effet dans la petite ville coloniale de Rio Salado, connue pour son bon vivre, son cosmopolitisme serein, sa bonne fortune vinicole et sa capacité d’inviter toutes les grandes vedettes de la chanson à l’époque.
C’est là que se noue une passion entre Younès et Emilie. Un jeu de la souris et du chat, d’abord, que le destin transformera en regrets inconsolables.
C'est un joli souffle romanesque.... De très bons acteurs et de très beaux paysages.....................mais..................n'oubliez pas le paquet de kleenex. J'ai beaucoup pleuré mais beaucoup aimé ce film.