A l’attention des mamans et mamies
Tous les enfants traversent une période de refus de la nouveauté, notamment en matière d'alimentation. Pour renverser la vapeur, il faut leur proposer l'aliment plusieurs fois, sans insistance particulière. L'aliment devient alors familier... et est mangé.
La peur de la nouveauté
Dents serrées, visage fuyant et bouche tordue, votre enfant refuse catégoriquement de goûter au nouvel aliment que vous lui avez amoureusement cuisiné. Ce comportement –
(peur de la nouveauté) - est commun à tous les enfants de trois à huit ans environ. « Tout à fait normale, cette peur est plus voyante en matière d'alimentation, mais concerne tout ce qui est nouveau »
Inutile donc de culpabiliser, tous les enfants traversent cette étape qui n'a rien de grave. L'erreur à ne pas commettre est de forcer l'enfant à manger l'aliment, ce qui peut entraîner des problèmes d'anorexie ou de boulimie plus tard. « Il est aussi déconseillé de mélanger l'aliment avec autre chose pour arriver à ses fins. Sur le moment, il faut lui proposer autre chose », conseille la nutritionniste.
Renverser la vapeur
Le refus de l'enfant de goûter ou d'apprécier un aliment nouveau n'est jamais définitif. Il est important de ne pas supprimer automatiquement l'aliment rejeté ; car toute limitation alimentaire peut entraîner des blocages dans son alimentation. « Il faut représenter aux repas suivants l'aliment que l'enfant a au premier abord refusé. Dix fois ou quinze fois, peu importe ! A la longue, il devient familier, l'enfant le goûte et peut l'aimer.
Le goût alimentaire des enfants se détermine très tôt, il est donc important de ne pas dramatiser la situation. « Le repas doit rester pour lui un moment de plaisir et non de conflit avec ses parents ».