UNE ETAPE COLOSSALE
Le mot n’est pas trop fort…37 kilomètres parcourus à travers un relief accidenté, qui laissera sans aucun doute des traces dans les organismes
Le plat de résistance de l’étape :
une montagne sablonneuse de plus de 800 mètres, un mur de sable et de pierre... En moyenne, une pente de 25% à escalader comme on peut.
Lahcen Ahansal, qui n’a rien d’un débutant, raconte : «j’ai grimpé à quatre pattes...j’ai mis les mains et les pieds j’ai même failli utiliser les dents… ». En arabe, on appelle ça une épreuve « qui vous lave de vos péchés ».
Passés de l’autre côté de la montagne, les coureurs découvrent une descente encore plus compliquée que la montée. Une pente caillouteuse, dure, où les chutes font mal. Au pied de la descente, les coureurs s’engagent sur une série de petites dunes et franchissent enfin, très fatigués, la ligne d’arrivée.
La nuit ne sera pas de trop pour récupérer des fatigues de cette étape monumentale. Et la course ne fit que commencer…