Après 2 participations au Marathon des Sables, une expérience durement acquise et les conseils des autres participants, j'ai beaucoup gagné en charge du sac.
Voici quelques petites astuces, quelques petits secrets de fabrication !
Pour les repas :
En 2003, j'avais emporté un verre en plastique Tupperware pour le thé et pour le lyophilisé du matin. Le soir, je mangeais les lyophilisés salés directement dans le sachet (comme c'est écrit dessus !)
Maintenant, plus de verre, pas d'assiette,… C'est autant de poids d'économisé ! Juste 2 petites cuillères en plastic, la 2ème au cas où la 1ère se casserait (eh oui, je garde encore des sécurités )!
Par ailleurs, je reconditionne tous mes lyophilisés avant le départ, supprime l'emballage d'origine bien lourd (17 g en moyenne) pour le remplacer par un sac congélation de 2g.
Faites le compte : 15 g gagnés par lyophilisé avec 16 lyophilisés, c'est 240 g de gagnés, presque un quart de kilo ! Et je ne vous parle même pas du gain de place !
Alors, me direz-vous comment faire pour réhydrater la nourriture avec l'eau bouillante et pour manger sans se brûler ?
Facile ! L'organisation nous donne 3 bouteilles d'eau à l'arrivée au bivouac ! Il suffit de couper une bouteille en 2 et voilà le tour est joué : un superbe service à vaisselle jetable !
Pour bien dormir :
Une fois passée la ligne d'arrivée de l'étape, obligation est faite aux concurrents de se rendre au camion de distribution d'eau ! Les packs sont entassés en plusieurs couches. Entre chaque couche, du carton ! C'est une aubaine de pouvoir récupérer un morceau de carton, c'est la garantie d'une nuit meilleure sur un matelas de fortune !
Pour les crèmes :
Avant le départ, je prépare 2 boites de pellicule photo, une remplie de crème NOK, une remplie de crème solaire. Une boite pleine pèse 25 g. Je n'ose même pas imaginer le poids d'un tube. En plus, j'ai testé et c'est suffisant pour tenir 7 jours !
Enfin le must : les pantoufles :
Il
est bien agréable à l'arrivée de l'étape de quitter chaussures, guêtres et chaussettes et de laisser respirer les pieds échauffés. Mais pas question de marcher pieds nus : il y a quantité d'épines, de cailloux et certainement de petits insectes dans le sable. Alors si l'on veut se promener dans le bivouac et ne pas rester cloué au tapis de tente, il faut prévoir des pantoufles.
Je m'en suis fabriquée une belle paire. J'ai récupéré une paire de semelles intérieures d'anciennes chaussures de course. Je les ai équipées d'élastiques et voilà une superbe paire de claquettes à 49 g !!!!
Divers :
C'est vrai qu'avec mon Opinel à 4 g, je ne vais pas tuer le démon du désert : c'est le plus petit de la collection Opinel !
Pour la casserole-réchaud alu, j'ai supprimé cette année le couvercle : même si avec le vent, du sable rentre dans l'eau, je la verserai tout doucement et le sable restera au fond de la casserole !
J'ai découpé les plaquettes de médicaments pour enlever tout le surplus !
J'ai tout compté : le nombre de pastilles d'alcool nécessaires pour
allumer le feu que j'entretiendrai ensuite avec du petit bois, le nombre de lingettes, de dentibrosses, …
Quant aux rechanges : 3 paires de chaussettes : les pieds, c'est sacré ! La paire du départ fera les 2 premières étapes, une paire pour le 3ème jour, une paire pour la longue et une pour le marathon et la dernière étape ! Les chaussettes sales passeront directement à la poubelle.
Certains concurrents poussent l'obsession jusqu'à enlever les étiquettes des vêtements, jusqu'à prendre des vêtements en dessous de leur taille (plus petit = plus léger). Je n'en suis pas encore là !!!!