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Marathon des Sables - J-22 - De la préparation des pieds
Le 1er handicap du marathonien des sables, c’est le sac, je vous en ai déjà parlé et je vous en reparlerai encore.
Mais le 2ème gros problème c’est …LE SABLE !!!!!!!!!!!!!!!
La caravane des coureurs traverse toute sorte de terrains : cailloux, pistes, lacs asséchés, oasis, erg,… Et partout, le sable est omniprésent. Pas un sable comme sur nos belles plages languedociennes, à la fois fin et granuleux. Là-bas, c’est un sable qui ressemble à de la farine, à du sucre glace, hyper fin, qui se glisse partout. Il passe même à travers les mailles des chaussures, rentre dans les chaussettes. Avec la transpiration du pied, il forme alors des petits agrégats, comme des cailloux et là, c’est la grande catastrophe : ampoules, échauffements, irritations, brûlures,… Bonjour les souffrances et direction la clinique !!!!
Alors dans la préparation, une étape clé est l’équipement des chaussures. Il faut recouvrir toute la chaussure d’une guêtre qui va arrêter le sable, l’empêcher de brûler à l’image de la toile émeri.
Cette année, New Balance a décidé de sponsoriser le Marathon des Sables, a confectionné une ligne complète d’équipements spécifiques et a offert une belle paire de guêtres à tous les coureurs. Superbes guêtres rouges ! Elles sont magnifiques !
Mais voilà, elles n’ont pas encore fait leurs preuves. Lorsque je me suis rendue chez mon cordonnier préféré pour fixer le velcro à la chaussure, il me les a fortement déconseillées. Elles sont en tissu synthétique qui va tenir bien chaud au pied, ramollir la peau et la fragiliser, elles sont serrées à la cheville et risquent de faire gonfler les mollets, elles sont un peu basses et le sable risque facilement de rentrer et de glisser sur le nylon.
Alors voilà, après une nuit agitée à bien réfléchir, je vais revenir à mes bonnes vieilles guêtres artisanales, en coton, larges, montantes qui en 2003 et en 2005 m’ont permis de terminer ma course avec des pieds de bébé !!!!!!
Un pas de plus est franchi. Mon choix est fait ! On ne change pas une équipe qui gagne !
Mais la guêtre seule n’est pas suffisante. A J-20, je vais commencer à préparer mes pieds, à les tanner et les hydrater abondamment afin qu’ils puissent résister à la chaleur et au sable récalcitrant et plus généralement aux courses longues. Tous les soirs, un massage avec du jus de citron suivi d’un long massage avec la crème NOK, fantastique crème NOK ! Dommage que madame Cocorico soit si loin. Quel plaisir çà a été à Chamonix de se faire dorloter !

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