7 000 postes de fonctionnaires supprimés dans l'éducation nationale.
Résultat: une levée de boucliers chez les syndicats:
Le secrétaire général de la FSU, Gérard Aschieri, s'est notamment déclaré "très en colère" après cette annonce. Il a assuré mardi à propos des 7.000 suppressions de postes dans l'Education qu'"on a un système éducatif où il n'y a plus de mauvaise graisse, il n'y a plus que l'os et on entaille l'os". "Ca s'ajoute: on a eu la purge, maintenant on a la saignée", a-t-il expliqué, en référence aux coupes nettes successives de milliers de postes d'enseignants depuis plusieurs années.
"L'Etat en tant qu'employeur fait un plan social qui ferait hurler tous les ministres si une entreprise privée le faisait", a-t-il constaté. Il a estimé que ces nouvelles suppressions d'emplois revenaient à "sacrifier l'avenir des jeunes". "Comment faire mieux réussir des jeunes si vous surchargez les classes, si vous réduisez les possibilités de remplacement, ce qui va se passer, si vous réduisez l'offre de formation en terme d'options et de filières dans l'enseignement professionnel ?", a-t-il interrogé.
Pour sa part, le secrétaire général du syndicat des enseignants (SE-Unsa), Luc Bérille a qualifié mardi dans un communiqué de "massacre à la tronçonneuse" ces suppressions de poste annoncées.
La rentrée sera chaude!!!!!