Quand l’été vient, le pauvre adore!
L’été, c’est la saison de feu,
C’est l’air tiède et la fraîche aurore;
L’été, c’est le regard de Dieu.
Alors, si l’orphelin s’éveille,
Sans toit, sans mère et priant Dieu,
une voix lui dit à l’oreille:
((Eh! bien viens sous mon dôme bleu!
Viens, j’ai des fruit d’or, j’ai des roses,
J’en remplirai tes petits bras;
Je dirai de douces choses,
Et peut-être tu souriras!))